Elevage de Cocker Spaniel Anglais
"J'espère être le leader que mon chien croît que je suis"
"Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé.''
Antoine de Saint-Exupéry - Le Petit Prince -
"Ce qu'il y a de meilleur dans l'homme, c'est le chien"
Charlet
"Tu me dis que mon amour pour le chien est un péché. Mais songes-y, mon chien m'a été fidèle à travers la tempête, et toi ? Même pas dans le vent !"
St François d'Assises
"Les chiens n'ont qu'un défaut, ils croient aux hommes"
Elian Finbert
"J'ai longtemps réfléchi à la question de savoir pourquoi la vie des chiens était si courte.
J'en suis arrivé à la conclusion qu'il s'agit de compassion envers la race humaine.
Car nous souffrons tellement de leur perte après 10 ou 12 ans - quelle serait alors notre douleur s'ils vivaient deux fois plus longtemps?"
Walter Scott
"Ce n'est pas parce que votre chien vous admire que vous êtes admirable"
"Plus je connais les hommes, plus j'admire les chiens"
Erik Sartie
Ce matin, tu étais déjà debout, tu faisais les bagages. Tu as pris ma laisse. J'étais content! Une petite promenade avant les vacances! On est parti en voiture. Tu t'es arrêté au bord de la route, la portière s'est ouverte, tu m'as lancé un bâton...
J'ai couru, couru, je l'ai attrapé...
Mais quand je me suis retourné, tu n'étais plus là.
Pris de panique j'ai couru dans tous les sens pour te retrouver, mais ce fût en vain! De jour en jour, je m'affaiblissais. Un homme s'est approché de moi, m'a mis en laisse et je me suis retrouvé en cage. C'est là que j'ai attendu ton retour, mais tu n'es jamais venu.
La cage s'est finalement ouverte mais ce n'était pas toi. C'était cet homme qui m'avait ramassé. Il m'a conduit dans une pièce qui sentait la mort. Là j'ai compris, mon heure était venue...
Cher maître, je veux que tu saches que malgré ce que tu m'as fait, c'est ton image qui me revenait avant mon dernier soupir et si je pouvais revenir sur terre, c'est vers toi que je courrais, car je t'aimais...
Quand j’étais un chiot, je t’ai amusé avec mes pirouettes et t’ai fait rire. Tu m’as appelé ton enfant, et en dépit de plusieurs chaussures mâchées et quelques oreillers décapités, je suis devenu ton meilleur ami.
Toutes les fois que je faisais quelque chose que tu n’aimais pas, tu agitais ton doigt vers moi et me disais « Comment est-ce possible ? », mais après, on s’amusait ensemble.
Mon éducation a pris un peu plus longtemps que prévu, parce que tu étais terriblement occupé, mais nous y avons travaillé ensemble.
Je me souviens de ces nuits où je fouinais dans le lit et écoutais tes confidences et rêves secrets, et je me disais que la vie ne pourrait pas être plus parfaite.
Nous sommes allés pour de longues promenades et courses dans le parc, promenades en voiture, arrêts pour de la crème glacée (j’ai seulement eu le cornet parce que « la crème glacée est mauvaise pour les chiens », comme tu disais), et je faisais de longues siestes au soleil en attendant que tu rentres à la maison.
Progressivement, tu as commencé à passer plus de temps au travail et à te concentrer sur ta carrière, et plus de temps à chercher un compagnon humain. Je t’ai attendu patiemment, t’ai consolé après chaque déchirement de coeur et déception, ne t’ai jamais réprimandé au sujet de mauvaises décisions, et me suis ébattu avec joie lors de tes retours à la maison.
Et puis tu es tombé amoureux.
Elle, qui est maintenant ta femme, n’est pas une fanatique des chiens, mais je l’ai accueillie dans notre maison, essayé de lui montrer de l’affection, et lui ai obéi.
J’étais heureux parce que tu étais heureux.
Ensuite les bébés humains sont arrivés et j’ai partagé votre excitation. J’étais fasciné par leur couleur rose, leur odeur, et je voulais les pouponner aussi. Seulement, vous vous êtes inquiétés que je puisse les blesser, et j’ai passé la plupart de mon temps banni dans une autre pièce ou dans la cage.
O, comme je voulais les aimer aussi, mais je suis devenu un « prisonnier de l’amour ».
Comme ils ont commencé à grandir, je suis devenu leur ami.
Ils se sont accrochés à ma fourrure et se sont levés sur leurs jambes branlantes, ont poussé leurs doigts dans mes yeux, tiré mes oreilles, et m’ont donné des baisers sur le nez.
J’aimais tout d’eux et leurs caresses aussi, parce que les tiennes étaient maintenant si peu fréquentes. Et je les aurais défendus avec ma vie si besoin était.
J’allais dans leurs lits et écoutais leurs soucis et rêves secrets, et ensemble nous attendions le son de ta voiture dans l’allée.
Il y eut un temps, quand les autres te demandaient si tu avais un chien, tu leur montrais une photo de moi dans ton portefeuille et tu leur racontais des histoires à mon propos.
Ces dernières années tu répondais juste « oui » et changeais de sujet.
Je suis passé du statut de « ton chien » à seulement « un chien », et vous vous êtes offensés de chaque dépense pour moi.
Maintenant, vous avez une nouvelle occasion de carrière dans une autre ville, et vous allez déménager dans un appartement qui n’autorise pas d’animaux familiers.
Tu as fait le bon choix pour ta « famille », mais il y eut un temps où j’étais ta seule famille.
J’étais excité par la promenade en voiture, jusqu’à ce que nous arrivions au refuge pour animaux.
Ca sentait les chiens et les chats, la peur, le désespoir.
Tu as rempli la paperasserie et as dit : « Je sais que vous trouverez une bonne maison pour elle ».
Ils ont haussé les épaules et vous ont jeté un regard attristé.
Ils comprennent la réalité qui fait face à un chien entre deux âges, même un chien avec « des papiers. »
Tu as dû forcer les doigts de ton fils pour les détacher de mon collier et il a crié « Non, Papa ! S’il te plaît,ne les laisse pas prendre mon chien! ». Et je me suis inquiété pour lui.
Quelles leçons lui avez-vous apprises à cet instant au sujet de l’amitié et la loyauté, au sujet de l’amour et de la responsabilité, et au sujet du respect pour toute vie ?
Tu m’as donné un « au revoir-caresse » sur la tête, tu as évité mes yeux, et as refusé de prendre mon collier avec vous.
Après votre départ, les deux gentilles dames ont dit que vous saviez probablement au sujet de votre départ il y a de cela plusieurs mois et que vous n’aviez rien fait pour me trouver une autre bonne maison. Elles ont secoué la tête et ont dit : « Comment est-ce possible ? ».
Ils sont aussi attentifs à nous ici dans le refuge que leurs programmes chargés le leur permettent.
Ils nous nourrissent, bien sûr, mais j’ai perdu l’appétit il y a plusieurs jours.
Au début, chaque fois que quelqu’un passait près de ma cage, je me dépêchais en espérant que c’était toi, que tu avais changé d’avis,que c’était juste un mauvais rêve... ou j’espérais tout au moins que çe soit quelqu’un qui se soucie de moi et qui pourrait me sauver.
Quand je me suis rendu compte que je ne pourrais pas rivaliser avec les autres chiots qui folâtraient pour attirer l’attention, je me suis retiré dans un coin de la cage et ai attendu.
J’ai entendu ses pas quand elle s’approchait de moi en fin de journée, et j’ai trottiné avec elle le long de l’allée jusqu’à une pièce séparée. Une pièce heureusement tranquille.
Elle m’a placé sur la table et a frotté mes oreilles, et m’a dit de ne pas m’inquiéter.
Mon coeur battait d’appréhension à ce qui était à venir, mais il y avait aussi un sentiment de soulagement.
Le « prisonnier de l’amour » avait survécu à travers les jours.
Comme c’est dans ma nature, je me suis plutôt inquiété pour elle. Le fardeau qu’elle porte pèse lourdement sur elle, et je le sais, de la même manière que je connaissais votre humeur chaque jour.
Elle a placé une chaîne doucement autour de ma patte de devant et une larme a roulé sur sa joue.
J’ai léché sa main de la même façon que je te consolais il y a tant d’années.
Elle a glissé l’aiguille hypodermique habilement dans ma veine.
Quand j’ai senti la piqûre et le liquide se répandre à travers mon corps, je me suis assoupie, l’ai examinée de mes gentils yeux et ai murmuré : « Comment as-tu pu ? ».
Peut-être parce qu’elle comprenait mon langage, elle a dit « je suis si désolée. »
Elle m’a étreint, et m’a expliqué précipitamment que c’était son travail de s’assurer que j’allais à une meilleure place où je ne serais pas ignorée ou abusée ou abandonnée, où j’aurais à pourvoir moi-même à mes besoins, une place remplie d’amour et de lumière très différent de cet endroit.
Et avec mes dernières forces, j’ai essayé de me transporter jusqu’à elle et lui expliquer avec un coup sourd de ma queue sur la table que mon « Comment as-tu pu ? » n’était pas dirigé contre elle.
C’était à toi, Mon Maître Bien-aimé, que je pensais.
Je penserai à toi et t’attendrai à jamais.
Puisse tout le monde dans ta vie continuer à te montrer autant de loyauté.
PENSEZ Y CAR UN ANIMAL C'EST POUR LA VIE !!!!
Commentaires (1)
1. Anne - Dom Toutou 95 (site web) 28/03/2012
Bonsoir,
Voici une citation qui peut-être figurera dans le top 10 :
on reconnaît la grandeur d'une nation à la façon dont elle traite ses animaux (Gandhi)
Amicalement.